mercredi 20 juillet 2011

Les RPG d'Atlus sur DS : Partie 4 : Knights in the Nightmare


Test réalisé par KnightLink

J'entame la quatrième partie de ma série Atlus sur DS, et je dois vous avouer qu'elle est bientôt finie. Oui, en fait, je ne pourrais pas vous parler de TOUS ces jeux. Je ferais peut-être en revanche une conclusion sur les jeux non testés. Je rappelle que pour les tests, faut aller assez loin dans le jeu et dans ma vie de lycéen de 15 ans, j'ai, comment dire, pas que ça a foutre, surtout pour des jeux US ou Jap qui sont pas forcément passionnants... Fin de la parenthèse, je vous présente cette fois un des mes jeux coup de cœur et beaucoup d'entre vous sont surement passés à côté : Knights in the Nightmare, ou KITN pour faire plus court.

Un jeu de : Atlus, développé par Sting
Sorti aux USA le : 2 juin 2009
Langue : Anglais


Notons, tout d'abord, que cette coopération Sting/Atlus n'est clairement pas nouvelle, et pour une fois je suis content de vous sortir ça de mémoire avant toute documentation additionnelle. Je m'adresse aux joueurs qui ont peut-être joué à Riviera - The Promised Land (La terre promise en VF), un très très bon jeu, d'abord sur GBA, pas sorti en Europe, puis sur PSP sorti un peu partout y compris en France. Et bien, figurez vous que c'est aussi Sting/Atlus. Et ouais. C'est d'ailleurs très facile à reconnaitre, car le design graphique est vraiment très proche, tant dans le character design que dans les armes, les fenêtres, tout ça. Et pourtant, aucun rapport de gameplay, d'histoire ou quoi ou qu'est-ce. KITN est un jeu de RPG tactique avec un gameplay de combat fort original qui séduira ou rebutera facilement certains joueurs. A noter également que cette série de jeux vidéos comporte bien d'autres jeux encore, et se nomme Dept.Heaven.


Knights in the Nightmare est, à mon sens, le premier jeu au monde ou vous incarnez un feu follet qui se balade dans le monde, sans parler, sans rien faire, mais qui contrôle une armée de soldats fidèles rencontrés par hasard un peu partout. Car oui, vous ne contrôlez pas un humain. Enfin, un ex-humain, pour être précis. Encore plus précisément, je vais donc vous dire clairement : vous contrôlez l'âme perdue d'un roi emprisonné. Vous serez à la fois le héros, et le curseur. Oui, car ce jeu se joue exclusivement au stylet, et c'est pas plus mal car j'imagine à peine la galère si on devait tout faire aux boutons (par ailleurs, j'ai absolument aucune idée de comment ils ont fait pour le portage PSP) Le jeu ne se compose que de 3 types de gameplay : les parties narratives, les parties de combat, et les parties de menu. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, ces 3 parties constitueront un cycle qui se répétera jusqu'à la fin du jeu. C'est à dire, que le menu principal ne sera accessible qu'après les parties de combat. Mais ne vous inquiétez pas, hein.

Dans ce menu, vous pourrez faire énormément de choses. Je vais les énumérer : monter le niveau de vos personnages, améliorer vos armes, les fusionner, les détruire, organiser vos objets... et j'en passe et des meilleurs (ça se dit comme ça, nan ?). C'est la seule partie du jeu ou vous pourrez prendre votre temps afin d'élaborer votre stratégie, les phases de combat étant un peu extrêmes pour cela.

Vous aurez vite compris qu'on a affaire à un jeu d'une linéarité probante. Le jeu se découvre petit à petit, il n'y a jamais un retour en arrière. Cependant, sachez quand même que c'est courant dans les RPG tactiques, je n'ai personnellement eu aucune surprise à voir ça. Au contraire, un RPG tactical non linéaire dans ce style serait un véritable OVNI (si vous en connaissez, n'hésitez pas hein...). Mais cette linéarité évidente vous oblige donc à bien calculer votre stratégie pour ne pas finir comme un con pendant le combat. Le fait qu'il n'y aie que 4 armes à disposition pour 2-3 combattants joue aussi un rôle là-dedans...

Parlons-en du combat, donc. Vous avez, à l'écran supérieur, toute l'action. La carte, les personnages, les ennemis, tout ça. Et en bas, vous avez quoi ? Ben, presque rien. Et pourtant cet écran est essentiel. Un des trucs qui m'a un peu surpris au commencement était que le Wisp (le héros de cette histoire. Oui, le héros est une boule blanche.) se bouge avec le stylet, donc sur l'écran inférieur, et qu'on pouvait le voir bouger uniquement sur l'écran supérieur. Bien évidemment, tout cela a été créé dans le seul but de permettre au joueur de ne se concentrer que sur un seul écran... enfin je crois. Et qu'est-ce que vous faites avec ce "Wisp" donc ? Tout.

Vous devrez, durant tout le combat, faire bouger le Wisp sur toute la surface de l'écran, par exemple switcher en mode Law/Chaos (cette subtilité étant un peu complexe, je vous réserve le luxe de la découvrir par vous-même...), faire glisser les armes sur les personnages pour les faire attaquer avec : ça aussi c'est un peu spécial. L'inventaire est destiné à tout le monde. Vos personnages sont invisibles pour les monstres (exceptés quelques boss capables d'attaquer vos personnages) et les monstres se contenteront de lancer des attaques qui se promèneront sur l'écran, que vous devrez éviter avec le Wisp. Évidemment, vous n'aurez sûrement aucune image précise en tête si ce n'est les screens, mais pensez bien que ça va être très mouvementé durant les combats : c'est un peu comme si vous devez tracer des symboles dans un jeu éducatif, et qu'en même temps votre curseur était un vaisseau de shoot'em'up où vous devez éviter les projectiles... c'est -en gros- dans le même style.

En fait, j'ai mis teeeeeellement de temps à comprendre le jeu, que quand j'ai fini par comprendre, j'en étais au 30 ème chapitre à peu près (sachant qu'il y a en 48...) et que donc, merci Captain Obvious, je ne vais pas vous décrire l'intégralité du jeu. Pour moi, le gameplay est une bonne surprise, étant devenu intéressé par Atlus après Etrian Odyssey, j'ai voulu juste voir de quoi ce jeu était fait : j'y trouve là un très bon RPG un peu complexe et étrange mais très captivant. Mais en fait, très complexe.

Graphismes : 14/20


Un peu trop D4RK à mon goût. Mais ça reste du très bon pour la DS. Les animations des coups ennemis sont un peu trop banales exceptées celles de certains boss qui sont plutôt pas mauvaises.

Gameplay : 17/20


Véritable bonne surprise, KitN ne déçoit pas malgré la complexité, c'est pour quoi je lui attribue cette très bonne note. Les -3 points sont peut-être pour la prise en main, qui sait...

Durée de vie : 15/20


48 chapitres, franchement c'est pas mal, surtout vers la fin où une bataille prend bien 30 minutes. En fait, on ne voit pas le temps passer quand on y joue. Le problème, c'est que quand on a fini le jeu, on a tendance à en redemander, et la seule solution est de se refaire les vieux chapitres, sans difficulté réajustée évidemment...

Musique : 18/20


Ah oui, je n'en avais pas parlé. Les musiques sont pour moi l'atout numéro 1 de l'ambiance de ce jeu. Elles sont assez simples, mais elles ont ce petit truc qui vous met bien dans l'action du moment présent, que ce soit pour les musiques d'ambiance que pour les musiques de combat. Mention spéciale pour les musiques de combat qui sont au nombre de 39... Sans déconner.

Bien


+ Pas moche
+ Bande son sans reproche
+ Un gameplay extrêmement large, original, quasiment sans lacune

Pas Bien


- Ah j'ai compris un truc ! Ah bah non, ça marche pas en fait...
- L'impasse à la fin du jeu
- Scénario un peu pavé et assez flou à moins de s'y intéresser pleinement

Note finale : 16/20


Une note sans surprise si vous avez lu mon test jusqu'au bout. Ou même, si vous n'avez lu que les notes de fin. C'est malheureusement le seul jeu de la série Dept. Heaven a être paru sur DS (que j'ai testé ici, car oui il existe également sur PSP, je me demande comment ils ont fait pour le Wisp...)

Pour le prochain et dernier test de la série : Dungeon Maker !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire