mardi 2 mars 2010

The World Ends With You - Nintendo DS



Test Réalisé par KnightLink

Neku est un jeune garçon assez associal, fan de musique de style
hip hop et de graffitis. Il déteste les gens, il aime avant tout
être seul. Malgré ça, il se réveille un jour par terre dans les rues
de Shibuya, la ville japonaise ou il habite. Il devient alors un "Player"
dans le "Reaper Game", une sorte de jeu de survie contrôlé par les
Reapers, des humains dotés de pouvoirs maléfiques.


Un jeu de : Square Enix et Jupiter
Sortie en france le : 18 avril 2008
Langue : Anglais (et ouais, pas de trad française.)
Si il y a bien quelque chose a retenir dans The World Ends With You, c'est l'originalité, au niveau de scénario, du gameplay, de la technique utilisée. Hormis pendant les combats ou l'écran supérieur se contrôle avec les boutons (logique, en même temps...) l'intégralité du jeu se joue au stylet. On peut d'ailleurs remarquer les différentes positions du stylet que le jeu nous impose de faire. Déjà, pour déplacer Neku, il faut maintenir le stylet sur l'endroit ou on veut le dirigier : rien de nouveau jusqu'ici, un concept déja vu beaucoup de fois. Le menu est facile d'accès, pas forcément simple mais bien disposé de manière a avoir une prise en main rapide pour s'adapter au jeu. Il y a également d'autres choses a voir sur la carte : sur l'écran supérieur, le plan de la ville avec les zones divisées. Je tiens à dire d'ailleurs que ce n'est pas forcément évident de s'y retrouver.

Parlons maintenant des combats. A mon avis, il n'est pas des plus simples mais suffisamment novateur pour être apprécié. Tout se fait au stylet pour le contrôle de Neku. Dans le jeu, on utilise des pin's. Il y en a plusieurs centaines, tous (ou presque) avec un pouvoir différent. D'ailleurs, leurs mouvements sont eux aussi différents. Par exemple : Gratter le sol, Tracer un train entre les ennemis, Toucher un endroit libre... Une quinzaine de mouvements en tout. Cela dit, vous ne pourrez pas voir pendant le combat les effets des pin's ni la manière de les utiliser.
Il est donc fortement recommandé de jeter un œil à l'avance sur vos pin's, d'autant plus que dans le menu, leur description est vraiment très bien construite. Mais bien sur, c'est en anglais, heureusement c'est vraiment très simple à comprendre même si on ne connait pas les mots. Cependant, il n'y a pas que le combat avec Neku qui compte : au cours du jeu, on a un partenaire avec nous. Il combat en même temps que vous, mais sur l'écran supérieur. Il se contrôle soit avec les touches directionnelles, soit avec les boutons : cela dépend si vous êtes gaucher ou droitier. Les partenaires sont différents à chaque chapitre, mais se contrôlent de la même manière. D'abord, attaquer latéralement, puis enchainer des combinaisons de boutons pour arriver finalement a un puissant combo. En réussissant une série de combos, on effectue ensuite une attaque spéciale...mais c'est plus compliqué à expliquer, autant vous laisser découvrir.
Néanmoins, il faut être vigilant : les ennemis subissent les dommages des deux persos, mais vous partagez la même barre de PV. Vous pouvez perdre même si l'un des deux ne se fait jamais toucher. C'est comme ca, il faut faire avec.


Au fait, je ne vous ai pas encore parlé de la musique. Quel drame. Eh oui, mine de rien. On pourrait presque dire que c'est un jeu musical sans jeu musical. Trop fort.
Et il y a de quoi. Des musiques style J-Pop, Hip hop, rock parfois, mais vachement entrainante. On regrette juste que le thème principal du jeu, pourtant très sympa, revienne trop souvent et nous rentre dans la tête. Certains n'aimeront pas, mais en général elles plaisent beaucoup.

Graphisme : 15/20


Des graphismes 2D franchement sympas, avec de belles animations. J'aime bien également les dialogues, avec les expressions. Mais ce qu'il manque, c'est un peu plus de "dynamisme" hors combat. Cela dit, on remarque quand même un design assez typique de Square Enix, notamment au niveau de la ressemblance avec des jeux comme Final Fantasy ou Kingdom Hearts.

Gameplay : 17/20


Très original, surtout avec le combat et la collection des pin's. Je suis atteint de la collectionnite aiguë, alors c'est un vrai bonheur. On aime en général le coté addictif du jeu : on veut souvent continuer a jouer pour savoir ce qui va se passer. Le jeu est parfois imprévisible et nous prend au dépourvu : pas forcément évident... parfois, un boss surgit alors que vous venez tranquillement faire vos courses dans une rue pas encore visitée.

Durée de vie : 16/20


Bon, j'avoue, je ne l'ai pas encore fini. Mais ca fait un bon bout de temps que je suis dessus, et je ne m'en lasse pas. Je compte a peu près 10h de jeu à mon actif. Mais j'ai été plusieurs fois bloqué donc j'ai perdu a peu près 30mn a 1h au total. Cela dit, je peux a peu près compter 15h pour finir le jeu. Et beaucoup plus avec les bonus débloqués a la fin.

Musique : 18/20


Tout simplement géniale et entrainante, la bande son est un aspect principal du jeu. Les CD contenant les morceaux du jeu sont disponibles en magasin au fur et à mesure du jeu. Comme ca, vous pouvez réécouter tranquillement les musiques et même changer le son de la carte. Jouer a ce jeu sans le son, c'est comme manger des pâtes sans beurre.


Bien


+ Dynamique, excitant
+ Beau graphiquement et musicalement
+ Les pin's a collectionner

Pas bien


- Gestion du partenaire assez galère
- Soit trop simple, soit trop dur
- Il faut comprendre l'anglais


Note finale : 17/20


Efficace et addictif, ce jeu en apparence semble être bizarre et compliqué, mais on y prend vite gout et on ne s'en passe plus. Il pourra en lasser quelques uns, qui auront surement envie d'y regouter plus tard, comme moi. Pour ceux que l'anglais ne gêne pas, c'est un jeu a tester et a apprécier.

2 commentaires:

  1. Dommage que tu n'aies pas fini le jeu, tu saurais que pour tout débloquer à 100%, il faut le refaire... En entier. Et réussir à accomplir les objectifs demandés dans l'onglet Chapitres. Et ça, ce n'est pas une mince affaire. Pour la durée de vie du jeu, tu peux donc multiplier par deux. Au moins. Et encore, y a aussi la journée bonus.

    RépondreSupprimer
  2. En ce qui concerne la "gestion du partenaire assez galère", non seulement on dispose du combat automatique, mais on s'y fait à la maniabilité de l'écran du haut.

    Sinon, si on devait résumer TWEWY en deux mots, ce seraient les suivants : Sho Minamimoto.

    RépondreSupprimer