dimanche 16 mai 2010

The Legend of Zelda : Spirit Tracks - Nintendo DS



Test réalisé par KnightLink

Nintendo relance sa machine infernale et nous propose de nouveau des graphes en Cell-Shading et donc une suite de Phantom Hourglass. On en attendait pas moins, de ceux qui encore une fois, nous sortent un nouveau jeu pour combler les erreurs du précédent.

Un jeu de : Nintendo (waou, la surprise)
Sorti en France le : 11 décembre 2009
Langue : Français (les cris de Link ne sont pas doublés)

Pas assez satisfaits du chiffre d'affaires boosté avec Phantom Hourglass, les développeurs de chez Nintendo décident de faire encore plus fort qu'un bateau : un train, quoi. En même temps, difficile de faire moins bien que l'absence totale de fun pendant les voyages en bateau (sauf quand on avait des boss à poutrer), alors autant faire des voyages tout linéaires sur des rails. Le jeu commence encore une fois avec un récit par Nico le pirate, mais près d'un siècle plus tard. Euuuh oui, il est encore vivant. Mais les autres non. Vous êtes Link, mais on a aucune idée des rapport avec celui-ci et l'autre de Phantom Hourglass, mais on suppose que il doit bien y avoir quelque chose, vu qu'on est tout de suite convoqué par la princesse Zelda, alias l'arrière petite-fille de Tetra (c'est sympa ça, tous les descendants s'appellent Zelda) pour avoir notre diplôme de Conducteur de train. Et non, c'est pas la SNCF qui nous le donne !


Le jeu démarre comme d'habitude avec exactement les mêmes contrôles, sauf que là, après a peine quelque minutes, on est déjà lancés dans un niveau en train. Allez, en avant ! Les contrôles sont quand même plus riche qu'en bateau, il faut le dire. Oubliez le Marche/Arrêt, cette fois ci, vous avez 4 niveaux : Accéléré/Normal/Pause/Marche arrière. Bon, je vous le dis franchement, au début, les rails sont faits uniquement pour vous : Il n'y a qu'une seule voie ferrée, qui relie le château d'Hyrule à votre village. Certes, il y a plusieurs chemins différents, mais vous ne pourrez aller nulle part ailleurs (non, ce n'est pas un clin d'œil). Cette fois, les voyages sont nettement moins ennuyeux, c'est à dire qu'on ne vas pas aux toilettes pendant le train suit la route : Non.

Vous dirigez absolument tout, et même les aiguillages (oui oui, à distance). Vous tracez bel et bien votre route (sauf au début où vous ne pouvez pas encore) mais le trajet est modifiable à chaque aiguillage, c'est à dire que vous pouvez complètement dévier sans problème, et option encore plus sympa, votre tracé de route reste quand même. Ça serait difficile de faire le tour du gameplay en train, mais disons que c'est plus élargi qu'en bateau. Bon, au début, c'est vrai qu'on pense plus à se mettre à fond les ballons pour arriver à destination le plus vite possible. Mais vite fait, vous rencontrerez des trains diaboliques qui circuleront en même temps que vous, et si vous rentrez devant, c'est Game Over direct. Ça à l'air impossible vu comme ça, mais avec un petit peu d'habileté (et souvent de chance même) vous les éviterez sans trop de problèmes. Et bien sûr, plus tard, vous aurez un canon mais ça, c'est pas une surprise.

Et le gameplay au sol ? Ben, c'est exactement le même, mais faut avouer qu'on s'en doutait. Le jeu garde sa maniabilité exemplaire à l'insu des nouveautés qui ne sont que des nouveaux objets et le contrôle du spectre. C'est pas bien folichon tout ça. Bon, pour en citer quelques uns, il y a l'hélice du vent (je me rappelle plus trop du nom). Déjà vu dans les nombreux trailers, il vous suffit d'équiper l'objet (L ou R, ou toucher l'icône) et de souffler dans le micro pour lancer une tornade en ligne droite. Pas très utile à part dans les énigmes qui le requièrent. Un autre, le fouet serpent : c'est tout juste un fouet, vous équipez, touchez un endroit qui vous frapperez ici. Ah, et aussi la flûte de Terre : avez le micro et en dirigeant une sorte d'harmonica, vous devrez jouer des mélodies comme dans la plupart des bons jeux de Zelda (Ocarina of Time, Twilight Princess...) qui ont chacune des effets différents. Et ça, c'est cool.

Pour ce qui est du spectre, ou plutôt des spectres (car il y en a pas mal), c'est exactement le même style que le temple du roi des mers : vous aurez encore un donjon à visiter X fois, (X > 50), il s'agit là de la tour des dieux (non non, ce n'est pas le temple du directeur de la SNCF). Bon ok, il n'y a plus le timer chiant qui est le sablier fantôme, mais ça reste du donjon chiant dans le même style. Afin d'avoir plus de crédibilité que les cartes marines (mais bon, c'est un peu le même genre) vous obtiendrez des tablettes qui invoqueront des nouvelles voies ferrées. De plus, finis les trajets interminables, car la tour des dieux est au centre des 4 zones du jeu. Je pense (j'espère surtout) que les développeurs ont compris la leçon, qu'on met pas un truc ultragavant pour combler la difficulté d'un jeu court et simple.


Fini de parler du gameplay, intéressons-nous au reste. Les musiques restent bien évidemment dans le même style, on retrouve les bons sons et on en découvre de nouveaux. Les mélodies à la flûte sont assez intéressantes vu qu'on a le droit comme d'habitude à un super duo harmonieux de musique quand on réussit à jouer la mélodie. Les musiques de boss ou autres thèmes d'action sont également plutôt réussies, pas comme dans PH, ou c'était ennuyeux ou qu'on coupait le son pour pas être trop déconcentrés.

La durée de vie s'en ressent après un épisode à la longueur affligeante : mais bon, ca reste tout de même plutôt court, mais heureusement moins. Et cette fois, il y A des quêtes annexes. Vous devrez d'une part, parcourir le monde à la recherche des gares cachées, réunir tous les tampons dans votre carnet, escortez les habitants en train, réunir tous les cœurs, etc... il faut quand même avouer que c'est pas mal.

Graphismes : 17/20

Les mêmes que Phantom Hourglass, beaux et colorés, donc rien à redire. Les nouveaux persos sont eux aussi très charismatiques.

Gameplay : 16/20

Comparé au prédécesseur, c'est MIEUX. Le jeu garde sa maniabilité exemplaire auquel s'ajoutent des nouveaux objets, le voyage en train, le contrôle du spectre... Même si c'est pas super original de la mort qui tue etc., il faut avouer que des efforts ont été réalisés pour créer un titre passionnant et ergonomique sur DS.

Durée de vie : 14/20

Déjà mieux, avec tous les trucs à faire, mais la quête principale reste tout de même assez courte, quoi que beaucoup mieux comparée à celle de son prédécesseur (j'ai quand même noté 9/20). Enfin, le titre est tout de même très prenant et une majorité parmi les joueurs auront envie de se frotter aux missions annexes.

Musique : 16/20

Encore une fois des bons thèmes, on retrouve surtout l'instrument de la flûte (même sans y jouer, hein), les musiques caractérisent encore mieux la situation, etoo, etoo.

Bien

+ Les atouts du volet précédent sont présents
+ Les nouveaux éléments de gameplay
+ Comble bien les erreurs du précédent

Pas Bien

- Le scénario, surtout pour le placement dans le temps
- La tour des dieux, pas toujours fun (voire presque jamais)
- Gros copié/collé, quand même

Note finale : 15.5/20

Ma première note non entière ! Les fans l'ont attendu (et moi aussi) malgré quelques uns moins optimistes : "ouais, c'est trop la même chose je parie". Oui, le jeu est calqué sur Phantom Hourglass, mais puisque ça marche, autant continuer sur cette voie. Le petit frère de PH ravira de nombreux joueurs parmi les déçus de son prédécesseur, tout en ajoutant de nouveaux éléments qui ma foi, ne sont pas déplaisants (ho ho ho, diantre, ou sont mes condiments ?). Bref, si vous hésitiez un peu avant de l'acheter, allez-y. Si vous hésitiez beaucoup, réfléchissez-y quand même à deux fois.

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