samedi 2 octobre 2010

Assassin's Creed 2 - PC/Playstation 3/Xbox 360


Test réalisé par Druss

Me revoilà pour mon deuxième test de la saga Assassin’s Creed avec pour cible le deuxième opus. Ce jeu vous ai sans doute familier car il n’est pas très vieux et que si vous êtes amateurs de jeux nextgen, vous avez surement entendu parler de lui. A vos joysticks pour un retour dans la Renaissance Italienne avec Ezio Auditore.

Un jeu de : Ubisoft et développé par Ubisoft Montréal.
Sorti en France le : 19 novembre 2009
Langue : Français

Et bien commençons ce test par le fait que le premier opus n’ayant pas convaincu tout le monde, Ubisoft s’est rattrapé en sortant 1 an plus tard le deuxième opus d’Assassin’s Creed. Le principe reste le même : tuer les méchants à coups d’épée, de lames et autres armes à tranchants afin de répondre à certaines questions et faire le bien autour de vous. Oubliez Masyaf et ses contrées désertiques et plongez dans l’ambiance chaleureuse de l’Italie à l’époque de la Renaissance en 1476. Vous incarnez Ezio Auditore lui-même incarnez par Desmond Miles (notre bien aimé voyageur dans le temps), personnage charismatique à l’opposé d’Altaïr, assassin froid et sombre. Fils de Giovanni Auditore, noble italien banquier, notre héros n’a pas l’air d’un assassin au début du jeu. Courant après les filles et se battant contre les Pazzi pour « l’honneur de sa famille », Ezio se verra confronté à une machination à l’encontre de sa famille. Plusieurs membres de sa famille y perdront la vie, mais dans un dernier souffle de vie, son père lui lègue secrètement une panoplie d’assassin afin qu’Ezio découvre la vérité sur le drame qu’a subi sa famille.

Ezio Auditore, charmeur professionnel.

Le gameplay à été beaucoup plus poussé suite aux défauts du premiers opus. Les mouvements d’Ezio ont été plus poussés et rectifiés : il est maintenant possible de tuer un ennemi lorsqu’on se situe en dessous de lui (en haut d’une tour par exemple) et le faire basculer dans le vide pour lui montrer l’envers du décor. Le déplacement à aussi changé : l’environnement vous offre de nouvelles façons de vous déplacez, en vous agrippant à des sortes de lustres décoratifs suspendus aux maisons ou bien en courant sur des cordes reliant les maisons entre elles. Comme je vous vois trépidez d’impatience, et bien oui l’arsenal à lui aussi été chamboulé : la lame secrète à désormais une petite sœur aussi efficace qu’elle, et l’apparition d’une arme à feu feront la joie des uns et la fortune des autres. En parlant de fortune, il est à noter qu’Assassin’s Creed 2 repose sur une énorme société commerciale, où pour évoluer votre assassin vous devrez vous procurez de l’argent pour acheter de nouvelles armes ou bien réparer votre armure endommagée par les combats. L’argent se gagne aux termes des missions ou bien en volant dans les besaces des individus vous entourant (tout cela vous sera appris dans les tutoriels du jeu). L’achat d’accessoires comme les poisons ou les kits de soins seront aussi possibles auprès des différents vendeurs présents dans chaque ville que vous approcherez. Parler à un docteur pour qu’il vous soigne ou vous rendre chez le tailleur ou bien le forgeron seront choses courantes afin de progressez dans le jeu.

Un petit aperçu de l’arsenal à acheter ou à voler à vos ennemis.

Pour continuer sur le domaine financier du jeu, sachez que l’argent vous aidera aussi à effectuer vos missions. En effet, contre une certaine somme d’argent, plusieurs groupes de personnes vous aideront à mener à bien votre quête, les courtisanes (qui vient de siffler ?) pourront par exemple vous aider à vous frayez à un chemin là où des gardes vous bloquaient la route, trop occupés à regarder ces dames. Les mercenaires sont aussi de la partie, prêt à mettre leur vie en jeu pour vous laissez le champ d’action grand ouvert pour commettre votre assassinat. Le dernier groupe de malfaisants sont les voleurs qui, grâce à leur rapidité et leur agilité, détourneront l’attention des gardes qui leurs courront après. Cela parait facile, et ça l’est. En ayant suffisamment d’argent, parvenir à réussir une mission ne présente pas trop de problème. Jeter de l’argent par terre attirera certains gardes, les plus faibles généralement. Pour les autres, l’utilisation de fumigènes et l’entrée en combat peut-être un moyen de forcer le passage, mais gare au moment où vous l’employez car sinon c’est le GAME OVER et vous serez désynchronisez.

Un fumigène pour se tirer d’affaire n’est jamais de refus.

Je m’attaque maintenant au système de combat. Au contraire d’Altaïr, Ezio est un assassin débutant, sans la moindre expérience. Tout au long du jeu, vous apprendrez grâce à votre oncle (It’s me, Mario !), à vous défendre et à esquiver les coups. Rien de bien nouveau me direz-vous. Mais si je vous dis qu’il est maintenant possible de voler l’arme de l’ennemi et de lui planter en plein cœur pour effrayez ces copains et que vous pouvez maintenant utilisez les lames secrètes en combat rapprochée et non de dos ? Oui, ça fout un coup et on se dit qu’Ubisoft à bien bossé. L’interface de combat se rapporte à celle du premier opus malgré l’arrivée de nouveaux enchainements très clases tels que le coup de hache dans la nuque ou bien un coup de lance bien placé à l’arrière de la tête. Esquives, parades, contre-attaque, fuite, repoussement de l’ennemi, fumigène, tout y est pour réussir votre combat en ayant bien entendu une bonne vision du combat pour contre-attaquer au bon moment.


Ce midi c’est brochette !

Je terminerais ce test par la présence d’une histoire intéressante, de tombeaux d’assassins qui vous permettront à la fin de débloquez la célèbre armure d’Altaïr, ancêtre d’Ezio. Je peux donner quelques anecdotes sur le jeu en lui-même comme le fait qu’Ezio sortira quelques fois des « va benne » ou bien « Requiescat in pace » à la fin d’un assassinat. Ces petits détails donnent une vivacité au jeu et une impression de réalité quasi parfaite. Notre héros n’a pas fini de chercher à découvrir la vérité et de venger sa famille… Les missions sont beaucoup plus variées que le premier opus avec la présence de mission d’escorte, de libération de prisonniers ou bien les anciens et toujours tant appréciés assassinats d’importants individus. Votre notoriété sera donc mise à contribution. Veillez bien à ce que votre indicateur ne vire pas aux rouges afin d’évitez d’être reconnu par les gardes. Arrachez les affiches de mises à prix, soudoyez les prêcheurs dans les rues ou bien tuez les personnes ayant donné des informations sur vous contre de l’argent (appelés dignitaires).

Sur ce, le vote final !

Graphismes : 17/20


L’environnement est plus que réussi, Ubisoft à réellement mis le paquet niveau esthétisme malgré la présence de quelques défauts au niveau des visages des personnages.

Gameplay : 17/20


La prise en main du jeu est facile, d’autant plus que de nombreux tutoriels ont été créés pour vous guidez et vous aidez à mieux cerner les différentes actions d’Ezio. Beaucoup de reprises du premier opus, mais cela n’empêche une bonne jouabilité.

Durée de vie : 17/20


(17, 17,17… que voulez vous, c’est un bon jeu !) Personnellement, le jeu m’a pris un peu moins de 20 vingt heures, ce qui est beaucoup plus que le premier volume. Je ne l’ai pas encore finit à cause des nombreuses quêtes secondaires qui permettront aux joueurs de continuer l’aventure un peu plus longtemps.

Musique : 16/20


L’ambiance dans les villes sont très réussies, ainsi lorsque l’action arrive et que l’orchestre s’emballe. Petit défaut, mais ça, c’est votre avis, la présence d’accents italiens. Entendre des « bounjourno » et des «arrivederci » peut agacer certains joueurs, dont moi.

Bien :


+ Les nouveautés par rapport au premier opus (combos, mouvements, armes…)
+ Une monnaie très utile
+ Un scénario riche et une aventure bien ficelée
+ Une longue durée de vie

Pas bien :


- Quelques zones d’ombres dans certains décors
- Des bâtiments mal faits et ternes
- Pas trop de difficulté

Note finale : 17/20


(fallait vous y attendre) Assassin’s Creed 2 est la réincarnation du premier opus en mieux ! Beaucoup de nouveautés, une histoire plus qu’intrigante, une économie indispensable, bref, vivement la sortie du prochain opus, Assassin’s Creed Brotherhood dont j’aurais sans doute le plaisir de tester pour votre plus grand plaisir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire